Aout, out !

Publié le par Viv

Début de saison galère, mois de juin et juillet galère. Le mois d’aout ne pouvais être qu’une sublime réussite. Enfin cela c’était sans compter sur la poisse qui me colle aux baskets.


Le dix aout Julien débarque chez moi avec l’envie d’en découdre et je compte bien lui permettre de battre son record personnel qui stagne à quatorze kilos huit cent grammes depuis une sixaine d’années. La plupart de mes postes habituels m’ayant déçu ces derniers temps nous choisissons d’exploité de nouveau lieux dont les échos sont plus qu’encourageant.
 


Nous engageons le premier round en tendant nos lignes dans une sorte de bras mort. Arrivé à 19h30 heures, la lumière décroît rapidement et après avoir passé plus de 2 heures pour placé nos lignes, nous finissons notre plat de ravioli à la lueur de l’astre nocturne. Les minutes, puis les heures passent. La nuit finit elle aussi par passé et toujours pas une carpe. Enfin au alentour de huit heures, sans prévenir un détecteur décide de donné de la voix. Cinquante mètres de tresse plus tard une cinq kilos s’échoue. Jusqu'à midi on capturera trois autres poissons du même calibre. Quatorze heures sonnes, et nous rechargeons tout le matos dans la barque afin de rejoindre un second secteur au profil totalement différent. Se nouveau poste est connu comme un paradis pour les vaches. Et à notre arrivé une vingtaine de bovin s’abreuvent paisiblement tout en prenant un malin plaisir à couvrir notre poste d’un maximum bouses fraiches.   ( dcs_0151) Nous patientons donc une petite dizaine de minute avant de pouvoir commencé notre installation en slalomant entre les déjections. Tout se déroulé pour le mieux jusqu’au moment ou j’entends Julien crier un gros « fait chier ». Le terme n’aurais pas put être plus approprié. En me retournant j’observe qu’il a posé l’intégralité de son pied droit dans une bouse (je tiens à précisé que nous marchions pied nus). La mise en place se terminera sous un soleil de plus ne plus timoré et vers dix huit heure l’orage commença à se déchainé. Quelque petite carpes viendrons de nouveau entrecouper notre nuit. Mais toujours rien de consistant à mettre au sac de conservation.

 

 


Après se K.O. nous attaquons le second round avec le moral bien entamé. Le temps est à la pluie depuis plus de vingt quatre heures et les chemins de terres deviennent de véritables patinoires. Après de nombreuses glissades plus ou moins contrôlé nous parvenons tout de même à atteindre le poste désiré. Cette petite rivière dont les échos sont plus que flatteur est absolument superbe et nous met du baume au cœur. Pourtant après une première nuit le moral et de nouveau au niveau de orteils. Les heures défilent et les carpes ne semblent pas enclines à gouté à nos bouillettes. Il faudra atteindre notre seconde nuit pour capturer deux petites communes plutôt bagarreuses.


Et puis les vendanges ont débuté et avec un père viticulteur on ne fait pas l’impasse. Tête dans le pied, sécateur à la main et blagues sans modération pour l’ambiance. Un coup de rouge, deux tranches de saucissons, le casse croûte institutionnel. Une semaine de bonne ambiance.


Enfin le troisième et dernier round s’annonce.  En voici l’énoncé : quarante huit 

heures pour prendre une carpe digne de se nom. Et maintenant le résumé. Un ferrage dans le vent, deux carpes de quatre kilogrammes et des pêcheurs totalement désabusé. La réussite nous à fuit une fois de plus. Et une fois de plus je mes une croix sur mon carnet afin de ne pas oublier de me venger.

 

 

      Mon carnet est plein de croix…





"La définition du possible est qu'il peut ne pas avoir lieu." Jacques Lacan

Publié dans Au bord de l'eau

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C
<br /> Super blog , splendides photos , récits au top !<br /> <br /> continuez =)<br /> <br /> <br />
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