Lac du Diable???

Publié le par Manu

     Ah les grands lacs ils me font tous rêver, ils sont tous aussi beaux les uns que les autres.

Que ce soit Orient, Cassien, Panecière ou encore les landes, en bref je ne sais où me rendre tellement le choix est vaste. 
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       Et pourtant l'un d'eux à la terre plus sanglante ce détache des autres. Vous l'aurez deviné, je parle bien entendu du Salagou.
Ce lac réputé pour ces conditions météorologiques capricieuses et imprévisibles ne m'a offert que calme et douceur lors de mon séjour début novembre. En effet dès notre arrivée Valentin un collègue de l'université et moi-même constatons un vent nul et un soleil rayonnant, en bref des conditions idéals pour faire bronzette (d'ailleurs les nudistes ne s'y sont pas trompé ). 


         Mais pour ce qui est de la pêche ces conditions nous posent problèmes, il nous faut remettre notre stratégie en question, et oui en l'absence de vent il nous sera difficile de pêcher face à celui-ci. Nous observons tant bien que mal le lac et apercevons des carpes sauter sur la pointe de Rouen, notre première tentative se fera donc sur cette énorme presque île. Nous optons pour un amorçage large le premier jour, puis une pêche au spot les jours suivant. Mais à notre grand regret depuis notre arrivée sur ce poste, les carpes ne sautent plus à nos pieds mais en direction du secteur de Celles. A tord ou à raison nous changeons de poste et de stratégie d'amorçage carnous nous demandons si notre amorçage large sur le premier poste n'a pas fait fuir les poissons.

 

 

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      Dans le doute ,chaque montage ne sera accompagné que de quelques billes et deux bonnes poignées de pellet. En fin de compte nous avons réussi à piéger qu'une brème, les carpes se sont encore déplacé et nous devons déjà rentrer chez nous. Nous avons passé notre semaine à courir après le poisson mais il faut se rendre à l'évidence nous avions à chaque fois une longueur de retard sur notre cyprinidé préféré.

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Nous avons une revanche à prendre et c'est avec impatience que j'attends le moi de juin, date à laquelle nous retournons sur le lac avec Viv et cette fois-ci je ferais en sorte de ne pas rester dans les starting-block.

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"La défaite est tellement plus intelligente. On pourrait passer sa vie à la méditer. C'est auprès d'elle que l'on puise ses vraies ressources, que l'on sublime ses revanches. Que faire de cette défaite ?" 
                                                                                                            Jean-Marie Rouart

                                                                                                                   

 

Publié dans Au bord de l'eau

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