Un petit geste

Ce que je vais vous conter ici est une triste et banale histoire. Une histoire a laquelle l'on assite tout les jours, et qui se inlassablement se répéte. Ce récit qui n’a rien d’exceptionnel, ne devrait pas exister. Et pourtant...

C’est l’histoire d’un plastique. Un plastique qui trainait sur le parking d’un entrepôt, devant un chantier, ou sur le quai d’une gare.

Eprit de liberté, de voyages et de grands espaces « Plastique » déploya toute sa surface et avec l’aide des caprices d’Eole* il prit son envol. Balloté de gauche à droite, tantôt par la Bise tantôt par le Suroit il visita maintes contrées. Effectuant des pauses plus ou moins longues dans chacune d’elles, il profitait du paysage. Puis lorsqu’il se sentait las, il attendait un nouveau souffle pour allé courir en d’autre lieux.

Enfin un beau jour de tempête, ivre de découverte et de bonheur, « Plastique » décida d’élire domicile dans un arbuste poussant sur le bord d’une belle étendue d’eau de notre cher France. Emmêler dans ces branches, il partagea avec le végétal de nombreuses et paisibles années de vie. Résistant à là neige comme au coup de chaleur, ne craignant ni la pluie ni les rayons du soleil il ne perdit rien de son charme. Il se sentait serein car il savait au fond de lui qu’il faudrait plus de 400 ans pour qu’il se dégrader.

Durant toute cette période il fit profiter de sa pollution visuelle à un grand nombre de promeneurs. Qu’ils soient à pied ou en bateau ces humains qui l’avait conçu mais qui pouvait aussi le détruire le regardé sans lui porté le moindre préjudice. Comme si chacun d’entre eux trouvais cela normal qui soit pendu dans un arbre.

Malheureusement, lors d’une belle matinée de l’an 2010, deux pêcheurs vinrent s’installé sur son territoire pour tenté de séduire quelque carpes. Très vite, en analysant le regard des deux intrus, « Plastique » compris qu’ils n’avaient pas que de nobles sentiments à son égard…

Ce récit qui peu sembler puérile voir débile, n’a d’autre ambition que de vous faire réagir sur la quantité phénoménale de détritus en tous genres l’on retrouve au bord de l’eau. « Plastique » le héros de notre histoire aurait tout à fait put être un bidon, des reste d’un pique-nique, une couche culotte, une bouteille de bière… Que sais-je encore ? L’essentiel étant que tous ces déchets n’ont pas à être là.

 Alors en vous rendant sur les berges pour vivre votre passion, munissez-vous d’un sac poubelle. Tout d’abord pour y rassemblé vos déchets, afin d’éviter que les carpistes soient accusés de négligence. Et dans un élan citoyen vous pouvez ramasser les immondices déjà présentes sur votre poste. Ce petit geste vous pourrez en être fier.

 Devenons des sentinelles de nos berges et n’hésitons plus à pointé du doigt les abus que certains s’autorisent à pratiquer.

"Un geste, un événement dans le petit monde colorié des hommes n'est jamais absurde que relativement : par rapport aux circonstances qui l'accompagnent." Jean-Paul Sartre

  *Dieu du vent chez les grecques